A LA UNE Université en ligne : Harvard pour tous
Sommaire du n°1148 - Université en ligne : Harvard pour tous Courrier international
L’idée est
généreuse : mettre à la portée de tous l’enseignement des meilleures
universités du monde. Depuis quelques mois, Columbia, Princeton,
Harvard, l’université de Londres ou encore l’Université hébraïque de
Jérusalem proposent gratuitement certains de leurs cours en ligne sous
forme de clips vidéo. La seule condition pour s’inscrire : avoir une
adresse électronique. Les étudiants sont incités à participer à des
forums en ligne et à constituer des groupes de travail, afin de discuter
entre eux comme dans une “vraie” classe. Ensuite, il faut travailler
dur, comme en témoigne le journaliste américain Kevin Charles Redmon,
qui a suivi, pour le magazine britannique Prospect (lire cet article),
un module de programmation assuré par un chercheur de l’université de
Virginie. Car les cours et les examens sont identiques à ceux proposés
sur les campus.
Les principaux sites créés cette année – Udacity, Coursera et edX – comptent déjà près de 3 millions d’étudiants à eux trois. Mais le succès de ces start-up est encore loin d’être assuré. D’abord, parce qu’elles ne délivrent pas de diplômes, mais de simples certificats dont on ignore s’ils seront appréciés par les employeurs. Ensuite, leur modèle économique reste flou. Si elles ne trouvent pas les moyens de gagner de l’argent, elles risquent de devoir renoncer à ce qui fait leur spécificité : la gratuité.
—Service Transversales
ILS EN PARLENT
■ L’enseignement en ligne ne remplace absolument pas l’enseignement de grande qualité dispensé par les universités d’élite. Si les gens paient 50 000 dollars pour s’inscrire par exemple à Caltech [Institut de technologie de Californie], c’est parce que la valeur réelle des cours ne réside pas dans leur contenu, mais dansles interactions avec les professeurs et les autres étudiants.”
Andrew Ng, cofondateur de Coursera (Slate)
■ “Les employeurs se fient aux diplômes parce que c’est un moyen rapide d’évaluer les 300 candidats qui postulent pour un emploi, mais dès qu’il existera un mécanisme jouant le même rôle, l’empire des diplômes sera mort.”
David Wiley, professeur de psychologie et de technologie à l’université Brigham Young, spécialiste de l’éducation gratuite en ligne. (The New York Times)
■ "J’ai découvert que la plupart de mes étudiants n’avaient pas le choix entre un cours en ligne et une université traditionnelle, mais […] entre un cours en ligne et rien du tout.”
Mitchell Duneier, professeur de sociologie à l’université de Princeton. Au printemps, 40 000 étudiants de 113 pays ont suivi via Coursera son premier cours d’introduction à la sociologie. (The Chronicle of Higher Education)
■ “Le problème, c’est que mon université [au Kazakhstan] était petite, elle ne comptait que 2 000 étudiants et ne proposait pas de cours en intelligence artificielle.”
Askhat Murzabayev, 22 ans, a suivi le cours “Apprentissage automatique” proposé par Stanford via Coursera et a réussi à l’examen. Aujourd’hui, le jeune Kazakh travaille pour Twitter à Almaty. (Forbes) ■ “Andrew Ng [qui enseigne l’apprentissage automatique sur Coursera] est l’un des meilleurs professeurs que j’aie jamais eus, même si je ne l’ai jamais rencontré. ”
Christos Porios, 16 ans, vit à Alexandropoulos, en Grèce. Il caresse l’idée d’étudier un jour à Stanford, aux Etats-Unis
Les principaux sites créés cette année – Udacity, Coursera et edX – comptent déjà près de 3 millions d’étudiants à eux trois. Mais le succès de ces start-up est encore loin d’être assuré. D’abord, parce qu’elles ne délivrent pas de diplômes, mais de simples certificats dont on ignore s’ils seront appréciés par les employeurs. Ensuite, leur modèle économique reste flou. Si elles ne trouvent pas les moyens de gagner de l’argent, elles risquent de devoir renoncer à ce qui fait leur spécificité : la gratuité.
—Service Transversales
ILS EN PARLENT
■ L’enseignement en ligne ne remplace absolument pas l’enseignement de grande qualité dispensé par les universités d’élite. Si les gens paient 50 000 dollars pour s’inscrire par exemple à Caltech [Institut de technologie de Californie], c’est parce que la valeur réelle des cours ne réside pas dans leur contenu, mais dansles interactions avec les professeurs et les autres étudiants.”
Andrew Ng, cofondateur de Coursera (Slate)
■ “Les employeurs se fient aux diplômes parce que c’est un moyen rapide d’évaluer les 300 candidats qui postulent pour un emploi, mais dès qu’il existera un mécanisme jouant le même rôle, l’empire des diplômes sera mort.”
David Wiley, professeur de psychologie et de technologie à l’université Brigham Young, spécialiste de l’éducation gratuite en ligne. (The New York Times)
■ "J’ai découvert que la plupart de mes étudiants n’avaient pas le choix entre un cours en ligne et une université traditionnelle, mais […] entre un cours en ligne et rien du tout.”
Mitchell Duneier, professeur de sociologie à l’université de Princeton. Au printemps, 40 000 étudiants de 113 pays ont suivi via Coursera son premier cours d’introduction à la sociologie. (The Chronicle of Higher Education)
■ “Le problème, c’est que mon université [au Kazakhstan] était petite, elle ne comptait que 2 000 étudiants et ne proposait pas de cours en intelligence artificielle.”
Askhat Murzabayev, 22 ans, a suivi le cours “Apprentissage automatique” proposé par Stanford via Coursera et a réussi à l’examen. Aujourd’hui, le jeune Kazakh travaille pour Twitter à Almaty. (Forbes) ■ “Andrew Ng [qui enseigne l’apprentissage automatique sur Coursera] est l’un des meilleurs professeurs que j’aie jamais eus, même si je ne l’ai jamais rencontré. ”
Christos Porios, 16 ans, vit à Alexandropoulos, en Grèce. Il caresse l’idée d’étudier un jour à Stanford, aux Etats-Unis
source :http://www.courrierinternational.com/article/2012/10/31/universite-en-ligne-harvard-pour-tous .
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